Dans le secteur médical l’impression 3D est en pleine croissance. La conception de prothèses et d’implants dentaires est en constante progression avec notamment la technologie PolyJet (impression 3D par jet de matière) qui est annoncée comme le première technologie qui sera utilisée autour de 2026.

Le plastique principale matière

Le taux de croissance de l’utilisation de ce matériau est de 17.2% annuel. D’ici 2026, avec une croissance annuelle de 18.5% il est probable que bon nombre des praticiens auront investi dans une imprimante 3D. Le marché de l’impression 3D dentaire dépassera les 3 milliards de dollars en 2020.

Une révolution qui suit son chemin

L’utilisation de la 3D chez les dentistes poursuit sa croissance. De nombreux médecins l’utilise dans la réalisation de diagnostique et dans les traitements pour leurs patients.Dentistes, orthodontistes, prothésistes et laboratoires dentaires utilisent les outils de cette novelle technologie en complément de leur accessoires classiques pour fabriquer des prothèses, des implants dentaires et aussi des appareils dentaires. Il suffit pour cela de numériser des données puis de fabriquer la prothèse. Certains procédés permettent de fabriquer et de poser une couronne en à peine 1h30. Il est facile d’imprimer en 3D des pièces en résine (bridge, moulage de dents, gouttières dentaires, couronnes dentaires temporaires.) et aussi des implants dentaires en métal avec des imprimantes spécifiques. Terminer les rendez-vous multiples et les longues attentes. Par ailleurs, la traçabilité est limpide plus de souci de fournisseurs et les coûts de fabrication sont réduits.

Médecine digitale

Il est de plus en plus facile pour un praticien de se familiariser avec cette technologie. Demain les formations dentaires enseigneront la modélisation et la conception 3D car d’ici moins de dix ans un médecin qui n’utilisera pas les nouvelles techniques sera dépassé. En effet, l’impression 3D offre de multiples avantages en permettant de réduire le temps de fabrication des couronnes,en augmentant les possibilités de production et d’adaptabilité des prothèses à la morphologie de chacun grâce notamment à une caméra intra-buccale qui peut restituer un scanner 3D d’une dentition.

La bio-impression est un secteur d’avenir et pas seulement dans le domaine dentaire. Il faut juste espérer que ce procédé industriel révolutionnaire
devienne courant chez un maximum de praticiens pour qu’il de démocratise auprès du plus grand nombre de patients.